votre avis sur poitiers

j'aurais aimer votre avis sur ce qui c'est passer sur poitiers le 10.10.2009 , car pour ma part un truc qui cloche j'ai beau voir et revoir la video qui et sur youtube et le peu que j'ai vu aux info , il y a un truc qui me chiffonne grave ,il parle que c'etais des personnes qui militer pour les prisons ( blablabla ), pour en revenir ce que j'ai pu voir ce qui etais viser c'etais les banques , les assurances ,bouygues ect ... tous le reste les magazins, les bars ,pharmacie ect...on pas etais toucher ou j'ai mal vu ? , un trucs qui me chiffonne surtous que mon commentaires sur la seul vidéo qui a sur you tube mon commentaire a etais effacer et impossible pour moi de reposter ,allez savoir pourkoi mon comentaire allez a l'inverse des leurs , j'ai lu tous les commentaires de cette video et j'ai l'impression que tous ceux qui on poster son complice de l'etat allez savoir pourkoi je vous mais le lien faite vous votre avis et si vous pouvez me le donnez ici cela serait cool

voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=mf9csCzM8fs


pour info : j'avais ecrit cela en commentaire celui qui a etais effacer ( vous ne voyais pas plus loin que le bout de votre nez regardez cela peu etre comprendrez vous mieu et j'avais mis le liens qui pointe sur cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=seUg2i6gVU4 )

je crois que t'a clairement raison.

tu me rassure sur ce coup

Euh... En fait, j'habite à 1/2h de Poitiers, et je m'y suis rendu la semaine dernière dans un objectifs bien plus léger : en effet, c'était la période des "expressifs", véritable institution poitevine, festival au cours duquel une tripotée de manifestations culturelles devaient se dérouler un peu partout dans la ville, et c'est en général l'occasion de sortir, de voir des concerts, de s'amuser entre amis, de faire des rencontres et de se bourrer copieusement la gueule.

Arrivé en début de soirée, je me suis pas mal interrogé sur la présence anormalement élevée de CRS aux quatre coins de la ville, jusqu'à ce que j'arrive chez le pote chez qui je devais me rendre. Connaissant bien mes prises de position, il n'a pas manqué de me raconter ce qui s'était passé dans l'après-midi.

Visiblement, les personnes étaient bien préparées à ce type de choses (blousons en cuir, gouttelettes anti-lacrymo, jeans serrés), et venaient d'un peu partout de France et d'Europe. Les actes de vandalisme ont été ciblés (banques, pharmacies, journaux, les représentants locaux de l'élite dominante en somme). Ce groupe ultra-contestataire qui, visiblement, partait du principe que l'action musclée est désormais le seul moyen de se faire entendre par un gouvernement dont les pratiques sont de plus en plus dictatoriales, a profité d'une manifestation qui était déjà prévue pour sévir (vous imaginez bien que les expressifs étaient le meilleur moyen de ne pas passer inaperçu...). l'objet de cette manifestation initialement prévue était l'ouverture d'une nouvelle prison sur Poitiers.

Lorsque les violences ont commencé au milieu de la fête, la panique était totale, et les autorités poitevines, plutôt habituées aux manifestations du type "bouquet de fleurs aux pieds de CRS", ont été complètement dépassés par les évènements. Visiblement, un policier a trouvé la mort (tout décès est regrettable, mais ça fait partie intégrante des risques de ce métier), aucun dommage collatéral parmi les civils n'a toutefois été à déplorer.
Je le répète, cette action, si violente soit-elle, était vraisemblablement ciblée.

Personnellement, j'ai pu constater les dégâts après coup lors de ma virée en ville, titubant, ma bouteille de Cointreau sévèrement entamée à la main : je vous avoue que voir tout ça de ses propres yeux complètement blindé a un côté notablement surréaliste !

Le lendemain, après un vif et intéressant débat avec mon hôte et ses colocataires, je suis rentré chez, en prenant avec moi une intelligente et charmante auto-stoppeuse (si je n'avais autant mal aux cheveux, je l'aurais bien invité à dîner... pfff !) : elle s'était déplacée de Toulouse pour manifester contre l'ouverture de la prison et s'était retrouvée au beau milieu du joyeux boxon. Elle était visiblement de gauche (de mon côté, j'ai pris pas mal de recul avec ces clivages politiques à la con), et nous avons parlé durant tout le trajet des manifestations de la veille et de la manière dont elles s'inscrivaient dans la lutte anti-NWO. Elle était, tout autant que moi, très surprise d'avoir pu discuter de tout ça sans camoufler ses véritables convictions et sans cacher les véritables raisons de sa présence ; en tant qu'auto-stoppeuse chevronnée, ça ne lui arrive [quasiment] jamais !

Ce que j'ai appris à son contact, c'est que si les manifestants non-poitevins n'ont pas eu plus de problèmes que ça (à l'exception des "belligérants" qui se sont fait serrer), les manifestants poitevins, en revanche, et même les plus pacifistes d'entre eux, sont désormais tous fichés, et que les autorités poitevines sont maintenant au taquet.

De toute évidence, si la marche vers la dictature doit suivre son cours, les évènements de Poitiers seront à coup sûr une pierre angulaire de cette infernale dynamique. De plus, le festival des expressifs était déjà compromis pour les années à venir, ceci n'a rien arrangé. Cependant, mon sentiment dans cette affaire est qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs : le gouvernement a donné le "la" et a choisi de ne pas écouter le Peuple, a choisi le langage de la répression, de la violence et de la propagande (des outils de dictature en somme), ces échauffourées n'ont donc rien de surprenant et entrent dans la logique naturelle des choses.